C’est savoir quand se taire. Et quand parler juste.
Je me souviens d’un board.
Ma place était là — sur le papier.
Mais dans mon corps, c’était une autre histoire.
Peur de parler. Peur d’être transparente.
Peur, au fond, de ne pas exister pleinement dans cette instance qui comptait.
📘 Prenez la parole, prenez votre place, de Isabelle Calkins, m’a rappelé à quel point une prise de parole est plus qu’un exercice de style.
C’est une épreuve de présence.
Un acte d’alignement entre ce que je pense, ce que je ressens, et ce que je choisis de donner à entendre.
Ce que j’ai retenu :
✔ Une parole incarnée ne cherche pas à convaincre, mais à relier.
✔ La voix, la posture, le rythme : autant d’indices qui disent qui vous êtes, avant même ce que vous dites.
✔ Et qu’un dirigeant écouté est d’abord un dirigeant aligné.
Depuis ce jour-là, je travaille cette présence avec mes clients dirigeants.
Pas pour faire de l’effet.
Mais pour que leur parole porte.
Et qu’ils puissent, eux aussi, prendre leur place avec justesse et autorité intérieure.
Et vous ?
Quand avez-vous, pour la dernière fois, habité votre parole avec tout votre être ?
Et si c’était le moment… de faire entendre une voix vraiment alignée ?
J’étais la seule femme autour de la table.
Je me souviens encore de ces salles de réunion, des comités exécutifs où j’étais souvent la seule femme autour de