Je me souviens encore de ces salles de réunion, des comités exécutifs où j’étais souvent la seule femme autour de la table. Non pas par manque de compétences féminines, mais parce que tant de talents restaient bloqués avant d’y accéder.

J’ai passé 30 ans à diriger des entreprises, dans des secteurs exigeants, à forts enjeux. Et souvent, la mixité était l’exception.

La loi Rixain veut changer ça.

D’ici 2026, les entreprises de plus de 1 000 salariés devront intégrer au moins 30 % de femmes dans leurs comités exécutifs et de direction.

Une avancée ? Évidemment. Et suffisante ? Pas encore.

Car un quota ne fait pas un leadership. Placer une femme dans un Comex sans l’y préparer, sans l’y légitimer, sans l’accompagner… C’est la condamner à se battre deux fois plus.

Les vrais défis sont là :
– Identifier et former dès aujourd’hui les talents féminins.
– Transformer la culture managériale pour faire de la diversité une force, pas une vitrine.
– Travailler l’assurance, la posture, la voix. Parce que trop de femmes compétentes doutent encore de leur place.

Un siège ne suffit pas. Il faut être prête à l’occuper. Pleinement. Sereinement. Solidement.

Je parle en connaissance de cause. J’ai dû, moi aussi, me faire ma place. Gagner en légitimité. Prendre confiance.

Aujourd’hui, j’accompagne les dirigeantes et dirigeants à affirmer leur leadership — non pas en se conformant à un moule, mais en s’appuyant sur leurs forces propres.

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