Je n’en ai jamais parlé à personne.
Mais aujourd’hui, je le fais, parce que je sais que ça peut être utile.
👉 J’ai été victime de harcèlement scolaire.
La phrase paraît presque banale mais elle cache en réalité toute la violence que vivent des milliers de jeunes.
À mon époque, le terme n’existait même pas. C’était invisibilisé. Tabou. Silencieux.
Alors, j’ai fait ce que je savais faire : j’ai travaillé. Le travail est devenu ma bulle, ma protection, mon moyen de montrer ma valeur, ma façon de m’émanciper.
C’est là que j’ai construit, sans le savoir, mes premières forces :
💡 ma curiosité,
💡 mon ouverture d’esprit,
💡 et plus tard, ma capacité à accueillir la différence, à repérer l’exclu dans une salle… y compris dans les entreprises que j’ai dirigées.
Et avec le temps, j’ai compris.
Vous pouvez faire de vos blessures vos plus grandes forces. Pas en les effaçant mais en les intégrant dans votre vécu.
Malheureusement, ce sujet ne s’arrête pas à l’école. ❌
Le harcèlement existe aussi en entreprise sous des formes plus subtiles : un management toxique, une humiliation silencieuse, une exclusion à peine visible.
👀 Le rôle du dirigeant, c’est de détecter ces signaux faibles. De ne jamais laisser se gangréner une situation et d’accompagner sans stigmatiser.
Encore aujourd’hui, je ressens un nœud au ventre quand je lis certains drames.
Mais je sais aussi qu’on peut agir à temps.
Et que le travail peut redevenir un lieu de reconstruction et d’épanouissement pour un enfant devenu adulte.
Faut-il avoir le courage de dire.
Et vous, qu’est-ce que ça vous évoque ?
J’étais la seule femme autour de la table.
Je me souviens encore de ces salles de réunion, des comités exécutifs où j’étais souvent la seule femme autour de